Pour résumer, le camping US est très manichéen : soit en pleine nature sauvage, soit en ville ! La première option est peu chère et gérée par les Parcs Nationaux : pour environ 25$ la nuit (à réserver 6 mois à l’avance ; jour pour jour, tout part en moins de 24h !), on peut dormir en pleine nature dans une réserve nationale. On retrouve TOUJOURS (!) une table de pique-nique, un braséro ou barbecue, un emplacement pour la voiture, une boîte à ours (pour tout mettre sous protection). Pas d’électricité, un point d’eau commun, des toilettes sommaires (dès fois version « toilettes sèches ») et JAMAIS de douche. On y croise la faune locale (on a même vu des Wapitis traverser les emplacements !!) avec de superbes vues. Sans douches ni laveries, si on randonne la journée, on ne tient pas longtemps 🙂 :).. La deuxième option concerne des campings privés (d’innombrables « RV Park » ou la chaine de camping « KOA » que nous avons pratiqué à plusieurs reprises) mais pour le coup ils sont TOUJOURS à proximité de grands axes ou autoroutes (ici, cette proximité est un argument pour les RV, pas une contrainte ; donc plus c’est proche, mieux c’est. Conséquence ; tous en bordure de grandes routes !). On y retrouve quelques emplacements pour tentes (la majeure partie étant des lodges ou places de RV), souvent sur du gravier ( 🙁 « tent pad »), avec table, braséro et sanitaires (douches, laveries, etc.). A l’américaine, pas d’intimité sur les emplacements ; vis-à-vis et proximité sont de rigueurs (« quoi ? une petite haie pour délimiter l’emplacement et un gazon vert pour planter la tente ? mais pour quoi faire » ??) ! On s’en sort pour 60 à 80$ la nuitée. Donc il faut choisir entre le « confort relatif, moche et bruyant » et le « inconfortable, naturel et calme » ! 🙂 Etant habitués des superbes petits campings familiaux de montagne en France, le camping fût une légère déception pour nous ; par contre, la proximité avec la faune sauvage dans les parcs fût une réelle surprise.


